Il y a des dates qui marquent les vies et qui marquent l’Histoire. Le 26 novembre 1944 fait partie de ces grandes dates que personne ne doit oublier : elle correspond à la libération du village par les forces alliées.


Il y a 80 années, la bataille de la Moselle menée par le Général Patton et sa IIIeme armée faisait rage. Son but : traverser la Moselle, s’emparer de Metz qui était un verrou stratégique et avancer vers le cœur de l’Allemagne.

Alors qu’après le débarquement de Normandie, la progression alliée fut rapide en France, l’offensive lorraine fut bien plus compliquée puisque les forces allemandes opposèrent une redoutable résistance. Suite à d’âpres combats, Metz fut enfin libérée le 22 novembre 1944 et des milliers de soldats américains progressèrent alors vers le Pays de Nied…

Dans la matinée du 24 novembre, l’armée américaine arriva sur Ottonville : l’armée allemande en position à l’orée des bois d’Ottonville subit de violents tirs d’artillerie. Les assauts répétés dans l’après-midi furent tous repoussés par l’armée allemande qui se positionna alors dans le sud-est de Ricrange en prévision d’une nouvelle concentration de feu le lendemain.
Le 25 novembre, les alliés reprirent comme prévu leur poussée -mais sans succès- malgré l’intervention de l’aviation et des chars. C’est à ce moment que le clocher de l’église fut attaqué par l’artillerie américaine et tomba sous les coups portés.

Le 26 novembre, après une nuit calme, l’offensive ultime se fit très tôt le matin. Après que l’artillerie allemande eut épuisé ses réserves de munitions, les troupes du 377e RI, parvinrent à pénétrer dans les villages de Denting puis de Ricrange. Ottonville et son annexe étaient enfin libérés ! Cette libération coûta malheureusement la vie à Alphonse TAILLEUR, maire, ainsi qu’à Jean GADE.

80 années se sont écoulées depuis.
A nous de rendre hommage à tous ces hommes qui ont traversé l’océan pour combattre l’ennemi et rendre l’Alsace-Moselle à la France en mettant fin à leur annexion. N’oublions pas leur sacrifice.

N’oublions pas également le passé de nos aïeux, leurs souffrances et leur courage face à l’adversité.

Sources : monographie d’Ottonville et le courriermessin.fr

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